Le chaos s’est répandu au cœur de la province de Faryab, en Afghanistan. La pandémie de COVID-19 a envahi la région, qui est l’une des plus dangereuses du pays, mais qui bénéficiait depuis peu de projets visant à améliorer son potentiel agricole, notamment par la reforestation. À cause de la situation sanitaire, ces projets ont été arrêtés et laissés dans l’attente.
Comme partout dans le monde et en particulier dans les pays d'Asie, la COVID-19 représente dorénavant un défi national majeur pour l'Afghanistan. Des décennies de guerre y ont eu un impact majeur sur le système de santé qui est aujourd'hui incapable de contenir ou de contrôler l'épidémie. Le gouvernement afghan a récemment publié une étude démontrant que la maladie a déjà infecté plus de 30'000 personnes et fait un peu moins de 800 décès.
Le mauvais usage par l’Etat des capitaux a de fait été un problème de taille, plus encore au sein du Ministère de la Santé, qui s’est vu allouer des fonds supplémentaires pour lutter contre le COVID-19. L’un de ses membres a proclamé que le Ministère n’avait jusqu’alors jamais géré une telle somme, ce qui complique encore la possibilité de garder une vision d’ensemble efficace.
Et les violences ne s’arrêtent pas dans le pays : on y observe une reprise des attaques talibanes, ou meurtrières par des militants à Kaboul, la capitale. L’impact global du COVID-19 dans le pays reste à établir, mais la façon dont il s’en sortira dépend en grande partie du support de ses partenaires et de l’aide de la communauté internationale.
Et les violences ne s’arrêtent pas dans le pays : on y observe une recrudescence des attaques talibanes à Kaboul, la capitale. L’impact global du COVID-19 dans le pays reste à établir, mais la façon dont il s’en sortira dépend en grande partie du support de ses partenaires et de l’aide de la communauté internationale.
Nous nous sommes associés à la
Fondation PHYSIS pour soutenir cette mission de deux semaines et tenter de venir en aide au plus de vies possibles. Plus d’informations à propos de la situation suivront avec l’avancée de notre mission, qui se prépare actuellement au départ. Toute l’organisation espère que son intervention sera bénéfique, et qu’elle n’arrivera pas trop tard.